Le mystère des trois pendues
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Six suicides par jour en Belgique
DALHEM “Un délire collectif .” C’est de cette manière que le médecin légiste mandaté par le parquet de Liège a expliqué le triple suicide, mardi soir, dans une maison de la rue de Mons à Bombaye, un hameau de la commune de Dalhem, en province de Liège.
Mardi soir, René Smeets, 59 ans, est rentré chez lui. L’homme a découvert sa femme et ses deux filles pendues à une chaîne, dans le vestibule de leur maison.
Sous le choc, l’homme a d’emblée alerté les secours. Mais il était déjà trop tard pour venir en aide à Andrée Halkin, 56 ans, et aux deux jeunes femmes.
Les filles de René, Marie, 32 ans, et Sophie, 29 ans, étaient elles aussi décédées par pendaison.
À l’heure actuelle, rien ou presque n’explique ce suicide collectif. On sait qu’Andrée, qui était professeur, avait dû prendre sa retraite prématurément à cause de problèmes de santé.
Marie, l’aînée des deux filles, n’était pas domiciliée à l’adresse où elle a décidé d’en finir avec la vie. Son adresse était toujours inscrite à Oupeye. La jeune femme était mariée mais en instance de divorce.
Sa petite sœur, Sophie, avait elle aussi connu les aléas des relations amoureuses et s’était séparée de son compagnon.
Les deux jeunes femmes au bon niveau d’études étaient très discrètes. L’aînée était employée et la seconde était technicienne en chimie.
À part les déceptions amoureuses, il n’y a pas d’élément qui vienne expliquer les raisons du mal-être de ces deux jeunes femmes décrites comme plutôt jolies.
Leur mère avait quant à elle des tendances paranoïaques. Mais de là à en finir avec la vie en compagnie de ses filles, il y avait un pas qui a hélas été franchi.
Le père de famille est quant à lui représentant. Il a d’emblée été entendu par les enquêteurs. La manière brutale dont ces décès étaient intervenus laissait perplexes les forces de l’ordre.
L’horrible scène de suicide a cependant été scrupuleusement étudiée. Mercredi matin, le parquet de Liège annonçait que la thèse du suicide était formellement établie.
Entouré par sa famille, René tentera à présent de surmonter cette terrible épreuve.